Hunger Games de Suzanne Collins
Hunger games
~Tome 1~
de Suzanne Collins
Pocket jeunesse
398 pages
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Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout pris.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prends sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature… «
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Après avoir vu de nombreux avis positifs sur ce livre, j’avais très envie de le découvrir mais hésitais toujours au moment de l’achat car le prix me rebutait et que je ne suis pas fan de dystopies. Je me suis finalement lancée…
…et impossible de lâcher le livre avant la fin. L’histoire prend place à Panem, ville reconstruite sur les ruines de New-York et divisée en douze districts contrôlés d’une main de fer par le Capitole. Dès le début, une ambiance oppressante s’installe puisque la moisson commence. Un garçon et une fille de 12 à 18 ans sont choisis dans chaque districts afin de participer aux Hunger games, jeux organisés chaque année pour maintenir le peuple dans la peur. Les 24 participants sont enfermés dans une arène dont seul le dernier survivant pourra sortir. Bien sûr, tous les coups sont permis. Le style fluide, les phrases courtes et le présent permettent une immersion totale au cœur de l’action, sans parler de la pression apportée par l’intrigue.
Nous suivons Katniss, jeune fille courageuse du douzième district qui prend la place de sa sœur, tirée au sort pour participer aux sinistres jeux de la faim. Les personnages sont attachants, et je me suis surprise à préférer certains d’entre eux plus que l’héroïne bien que je me sois beaucoup attachée à elle aussi. Malheureusement, on n’en sait finalement très peu sur les autres participants qui auraient pu être plus développés. Seuls quelques uns ressortent du lot, comme Peeta, le garçon du District 12, fils de boulanger et la petite Rue, participante de 12 ans à peine. J’ai bien aimé la renarde, bien qu’on en sache très peu sur elle.
Un côté assez malsain se dégage du roman puisque les Hunger Games font indéniablement penser à la télé-réalité. Ils sont diffusés sur les écrans de tous les districts et chaque habitant est tenu de les suivre. De plus, plus le participant « se vend », plus il a de chance de recevoir de l’aide des sponsors et ainsi, assurer sa survie. Le côté flamboyant et artificiel du capitole contribue lui aussi au malaise, notamment quand on voit l’avidité avec laquelle ses habitants accueillent les Hunger Games.
Je trouve qu’un côté jeunesse et adolescent se ressent dans le roman, ce qui atténue un peu le tout. Malgré l’aspect malsain instauré par l’univers, il n’y a pas énormément de violence pour le thème choisi et quelques facilités se ressentent par moments. La comédie sur la romance est parfois un peu lourde, notamment vers la fin.
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Hunger games est un livre palpitant, qui tient le lecteur en haleine. Malgré les thèmes abordés qui créent un certain malaise, l’aspect « jeunesse » arrondit un peu les angles.
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