Le Silmarillion de J.R.R. Tolkien
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Le Silmarillion
de J.R.R. Tolkien
Christian Bourgois, Collection Pocket
478 pages
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Les Premiers jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d’apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d’Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l’Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.
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Ce livre a été lu dans le cadre du Middle-earth Challenge.
Je n’ai pas pu respecter le planning pour le premier livre de mon premier challenge car au moment où j’ai débuté la lecture du Silmarillion, nous avons commencé des travaux chez moi alors que ce n’était pas prévu. Au début, j’ai essayé de le lire le soir après les journées de travaux mais la fatigue prenait le dessus et impossible de me concentrer : je ne comprenais rien! Résultat, la lecture devenait un vrai cauchemar et j’ai fini par laisser le livre de côté. Après les travaux, je l’ai repris paisiblement et j’ai pu le savourer à sa juste valeur. Je ne peux donc que vous déconseiller de commencer le Silmarillion durant une période où vous êtes fatigués car il demande un minimum de concentration, ne serait-ce que pour retenir les noms des personnages.
Mis à part mes mésaventures et malgré mon mauvais départ, j’ai passé de très bons moments avec ce livre. Nous sommes les spectateurs de la création d’un monde et de son évolution, nous nous attachons à sa beauté ainsi qu’aux êtres qui le peuplent. J’ai eu la gorge serrée à chaque perte, que ce soit les pertes elfiques, humaines ou simplement terrestres.
Malgré quelques longueurs qui m’ont données du fil à retordre dans la progression de ma lecture, certaines scènes m’ont complètement transportées. La musique peuplait ces passages qui ont été magique pour moi : j’ai été bercée par les mots comme si j’écoutais un chant mélodieux. Et heureusement, la musique est un thème fréquents dans le Silmarillion pour ne pas dire un thème principal. Le livre en Vo doit être une petite merveille et je regrette de ne pas être assez douée en anglais pour le lire.
On m’avait prévenue que le livre serait difficile à lire, notamment au niveau de la compréhension mais je n’ai pas eu de problèmes particuliers à ce niveau la et l’arbre généalogique ainsi que la carte m’ont beaucoup aidés. Par contre, je me suis faite avoir et j’ai regardé quelques noms dans l’index mais celui-ci contient des spoilers qui m’ont gâché une scène relativement importante. J’ai trouvé que le surplus d’informations était parfois un peu lourd mais je me suis faite à l’idée que cela faisait parti du monde de Tolkien et ce n’est pas non plus un livre qui se lit comme un roman.
J’ai l’édition de poche pocket et je peux leur reprocher quelques fautes de frappe, de plus en plus nombreuses vers la fin du livre. J’aurais vraiment aimé avoir une belle édition illustrée, je pense que ça doit égayer la lecture.
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Le Silmarillion nous invite à suivre un univers dans lequel se mélange musique, beauté et destruction. Cependant, il demande une certaine concentration en vue de la quantité exorbitante d’informations à ingurgiter.
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