Le Trône de Fer ~L'intégrale 1~ de George R.R. Martin


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Le Trône de Fer
~L’intégrale 1~

de George R.R. Martin

J’ai lu
790 pages

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Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s’en sortiront indemnes…

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Le trône de fer est une saga que je me suis promis de lire il y a déjà fort longtemps mais savoir que la série n’était pas encore close m’a souvent découragée. J’ai fini par me lancer afin de pouvoir profiter de la série produite par HBO et j’ai été séduite par ce premier tome.
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Dès le début du livre, nous nous retrouvons face à toute une flopée de personnages. Cependant on distingue très rapidement les grandes familles et certains personnages se démarquent plus que d’autres.
Nous suivons tout particulièrement huit d’entre eux :

Eddard Stark, seigneur de Winterfell amené à se rendre à la capitale afin de devenir la main du roi et Catelyn Stark, sa femme qui part en quête de réponses. La famille Stark se compose aussi de leurs enfants : Robb l’ainé; Bran son petit frère bloqué à Winterfell contrairement à ses deux sœur, Arya et Sansa, qui se rendent à la capitale en compagnie de leur père. Tandis qu’Arya, jeune fille au caractère bien trempé, aimerait apprendre à se battre, Sansa ne rêve que de dames et de chevaliers. Même si j’ai une nette préférence pour Arya, je n’en aime pas moins le chemin qu’emprunte Sansa. Et enfin, le cadet, Rickon qui reste à Winterfell aux côtés de Bran.
Parallèlement, nous suivons aussi les pas du bâtard de lord Stark, Jon Snow, qui s’apprête à rejoindre les frères noirs, gardiens du mur gigantesque qui sépare le Nord du reste l’ïle.

Trêve de Stark puisque Tyrion Lannister guidera aussi nos pas pendant bien des pages. J’ai apprécié cet homme de petite taille dès son apparition car malgré son désavantage physique, il n’en demeure pas moins un personnage intelligent et plein de ressources. Sa soeur, Cersei Lannister est la femme du roi Robert Barathéon tandis que Jaime, frère jumeau de Cersei, fait partie de la garde personnelle du roi. Autant j’adore Tyrion, autant je trouve les deux autres exécrable.
Enfin, la belle Daenerys Targaryen et son frère Viserys nous emmènent de l’autre côté du détroit. Celui-ci compte bien récupérer le fameux trône de fer qui appartenait autrefois à leur père.

Chaque personnage, et pas uniquement les principaux, est hautement travaillé et fait preuve d’une identité et d’une personnalité prononcé, rarement manichéenne. Forcément, nous éprouvons de nombreux sentiments à leur égard mais aucun d’eux ne suscitent l’ennuie.

Martin joue beaucoup avec la symbolique des emblèmes de chaque famille qui sont généralement des animaux ou des créatures de légende. Ainsi, on ne s’étonnera pas que six petits Direwolf croisent la route des enfants Stark, le Direwolf étant l’animal qui représente la famille; ni que trois œufs de dragon changés en pierre soient offert à Daenerys sachant que l’emblème des Targaryen est un dragon à trois têtes.

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Tout ce petit monde évolue dans un univers médiéval foisonnant. Il y a n’y que peu de magie et elle ne transparait uniquement à travers des créatures qui sont considérées comme appartenant à une époque révolue. Ainsi, même si Daenerys a des œufs de dragons, ils sont de pierres et les dragons sont censés avoir disparus depuis fort longtemps. L’apparition des Direwolf surprend tout le monde et peu croient aux Autres, créatures faisant leur apparition de l’autre côté du mur.

En revanche, nous assistons a une véritable lutte pour la couronne. Beaucoup d’enjeux politiques apparaissent, certains personnages se démènent pour y voir clair tandis que d’autres tirent les ficelles. Et évidemment, le lecteur y prend beaucoup de plaisir puisque nous assistons à tout cela sans se douter de la tournure, parfois cruelle, que peut prendre l’histoire. L’auteur se montre sans pitié donc si vous avez des personnages bien-aimés, n’hésitez à vous munir d’une boite de mouchoir.

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Pour moi, la traduction est un gros point faible. Même si j’ai bien aimé l’effort du traducteur pour retranscrire l’ambiance médiévale, le style est très lourd. On a parfois des tournures de phrases douteuses et je me suis surprise à relire trois ou quatre fois le même passage avant de le comprendre.
De plus, l’écriture de martin est froide et ne fait pas appel à l’empathie du lecteur. Heureusement, la complexité de l’intrigue et la richesse des personnages suffisent à maintenir notre intérêt.

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Au final, Le premier intégrale du Trône de fer est un livre sombre, cruel et complexe mais le lecteur en redemande! Dommage que l’écriture frêne un peu mon engouement.
cinq
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Le deuxième intégrale sera lu en lecture commune avec Livrement Tome 1 & Tome 2, La pile à lire d’Heclea, Book en Stock Tome 2, Chez Neph & La pause lecture je vous invite donc à découvrir leurs chroniques sur ce premier opus.

Et les autres chroniques :  Mes lectures de l’imaginaire Tome 1 & Tome 2, Clair Oscur, Hydromielle, Carnet de lectures, Feathers Heaven, Le dragon galactique.
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About eirilys

Habitante et propriétaire de la mystérieuse bibliothèque d'Hurtfew, je suis une amoureuse de fantasy.

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